
PLACEY village du décès de Henri Obéron
Laissant 3 filles Orphelines pupilles de l’État, Âgés respectivement de 15 ans, 12 ans et 10 ans. Lesquelles furent prisent en charges par une cousine de la descendance Alsacienne.
La plus âgée est devenue ma "Maman" Décédée le 1 décembre 2010 à Pontarlier Doubs 25.
Le 8 septembre 1960, un fils, mon Frère, 3 ans tombe les deux mains en avant dans des résidus de battage qui brulaient le long d'un buisson. Une minute d'inattention et mon frère a les deux mains brûlées au troisième degré pour la vie, il a 55 ans ce jour.
Le troisième enfant de Jules Stéphane Élisée Obéron née le 19/09/1908 à Besançon, Maréchal-ferrant de son métier Décède le 24/02/1931 à l' Hôpital de Besançon place Saint Jacques d'une péritonite. inhumation à Noironte Doubs.
Une famille durement éprouvée par le feu.
Mon arrière-grand-père, MORT POUR LA FRANCE. Le 15 septembre 1914.
Son épouse veuve 29 ans, avec 3 enfants dont l’ainée a 10 ans le second a 9 ans et le dernier est à 5 jours de ces 6 ans.
Les enfants deviennent pupilles de l’État, et l’épouse veuve de guerre, ils perçoivent de quoi subsister.
L’ État Français fin des années 1920 (1924/1928) cherche de la main d’œuvres qualifiée, pour la construction de l’édifice, avec des salaires très intéressant. Donc le couple part travailler sur la dite ligne, peut après c’ être marié.
Le couple aura une fille le 2 décembre 1925 à Nancy. Et restera durant toute la durée de la construction de l’édifice. A la déclaration de la guerre, mon oncle par alliance signe un contrat pour l’entretien et la remise en état de l’édifice qui aurait subi des dégâts.
Le second fils Henri rentre dans les « ponts et chaussées » et se marie à Audeux le 5 janvier 1929 dans la brigade ou il avait été muté. Avec Marie Camuset, fille unique d’agriculteur au pays née le 4 septembre 1901.
Marie laquelle à l'âge de 10 ans était au grenier avec une fourche dans la porte pour reprendre le foin que lui passait sa mère, pour le pousser à son père afin que ce dernier le rangea. Le temps était menaçant, il fallait se dépêcher avant l'orage. D'un seul coup ma Grand-Mère se trouva secoué, et abasourdi. Elle venait de prendre un coup de foudre, le manche de sa fourche cassée net en deux, le foin sec et en vrac, comme à l'époque.
Sous le coup de foudre le foin brûlait, la maman attrape sa fille, et la fait se mettre à l’abri chez des voisins qui accoururent pour aider mais tout les efforts furent vint, le feu était plus fort que les hommes arrivé en renfort, la maison et les dépendances brûlèrent, les papiers de la maison furent sauvés, du linge, et peu de choses.
En 1957 quand nous sommes revenu avec mes parents habiter une maison voisine, acheter à l'époque par mon Arrière-Grand-Père qui fut rallongé d'une maison d'habitation par mon Grand-Père, pour venir habiter près de ses beaux-parents.
Il a quatre enfants plus un enfant reconnu le jour du mariage. Après avoir la douleur de perdre deux enfants, dont celui reconnu le 5 janvier 1929. Son épouse, donc ma grand-mère décède à 35 ans le 26 octobre 1936 à l’hôpital de Besançon.
Et le 22 mars 1945 après avoir nettoyé l’accotement de la RN67, il brûle sur le talus les détritus ramassés. Une grenade de type Italienne se trouvant dedans le feu et explosa, mon grand-père se trouvant à proximité direct fut déchiqueté et le corps fut retrouvé peu de temps après par le maître d’école de Audeux.